mardi 30 juin 2009




Depuis notre dernier point, nous avons fait des rencontres insolites qui ne prete pas à sourire et nous voilà expulsé de la zone ou nous étions, un vaste triangle entre Lisiano, Metelela et Cassane.
Notre destination était Cassane, pour faire un point et pousser un peu au nord de cette réserve biologique méconnue, que nous connaissons mal et qui a nos yeux va receler des surprises. Nous voici donc bloque à Metelela, une kalachnikov sous le nez et des soldats plus pressés de nous extorquer des dollars que de vérifier nos autorisations de trekking et de recherche. C’est ca aussi l’aventure africaine, l’imprévu est un passage obligé et les aléas sont nombreux. Si nous réussissons à nous extirper de cette situation sans perdre trop de temps, nous allons remonter en pick up vers Cassane et continuer vers le nord de la zone de recherche.
D’ici là, j’ai réussi à convaincre un brave gars moyennant quelques dollars de descendre nos échantillons vers Lichinga. De Lichinga, une société de transport devrait les convoyer vers un laboratoire d’Afrique du Sud pour savoir quel est cette chose dont nous vous parlions la dernière fois. Je ne saurais vous le décrire, mais dans une eau saumâtre, des vers bizarres d’une forme conchydale se muant de la plus étrange façon qu’il soit, en tout cas, rien qui soit repertorié dans nos savoirs de biologique et de vie primitive. Ce vert bouge sans arrêt et grossi à vue d’œil, nous avons du changer à trois fois de récipient depuis que nous l’avons extrait de son milieu, forme subaquatique et surnaturel. Décidement il se passe des choses ici…
Le soleil commence à redescendre après avoir cuit nos corps, mon co-équiper palit à vue d’œil, pourvu qu’il m’est pas contracté un palu, il manquerait plus que ca

vendredi 19 juin 2009

On avance

Voilà quelques jours que nous crapahutons dans cette jungle épaisse, humide. Depuis que nous avons quitté Maputto et mis le cap plein nord vers la Tanzanie, nous avons quitté les mangroves du centre, pour aller vers cette région des grands lacs.
Dans la jungle, l'écosystème est y riche, dense, incroyable de mutations, de variantes, de survie, comme si chaque chose que nous étudions pour le projet était une inconnue a multiples variantes.
Accompagne de notre guide, relié par notre immarsat, nous sommes perdus dans un vaste territoire de 70 km2 complètement inconnu, peu ou mal cartographié consistant en une forêt primaire. Jusqu'a présent, nous pensions tout connaitre de la foret primaire, de ses mécanismes, de sa prolifération, mais celle ci est nouvelle pour moi en tout cas, car rien ne se passe comme prévu. Chaque jour nous avons rencontré des especes différentes, des arachnoïdes gros comme un poing, des animaux comme mutés par une force de survie. Tout ceci est étrange, comme si nous avions une nouvelle mantra qui nous pousse à aller de l'avant...
Pas un humain rencontré depuis des jours, juste le retour à la vie sauvage. Seul l'ordinateur éclaire nos visages blêmes et bouffis par une chaleur étouffante, qui sait ce que nous trouverons d'ici là...
Les batteries solaires se vident, nous ferons un prochain point rapidement, dès que les analyses auront parlé, nous avons commence a trouver des choses pour le moins étranges...

jeudi 4 juin 2009








Voila le genre de matériel ( cameras permettant de voir dans l'obscurité totale ) que nous allons utiliser pour capter le passage de nouvelles espèces nocturnes.


Il pleut, il pleut et il pleut encore. Donc, rien de bien génial à vous raconter, les routes sont coupées par endroit, il y à même quelques glissements de terrains. … Enfin, c’est un peu la merde quoi!


Du coup, on peut pas faire grand-chose. On a investit dans un super convertisseur de courant, qui passe par l’allume cigare et nous permet de recharger l’ordi et tout le bazar électronique qu’on trimballe.



Notre expédition

En 2005, des scientifiques anglais cherchaient sur Google Earth un lieu où mener un projet de conservation d’espèces au Mozambique. Ils y ont trouvé par hasard une forêt de 70 km2 qui n’était répertoriée nulle part.

Des scientifiques de pays différents ont effectués en Novembre 2008 une expédition pour voir ce qu’il en était et on trouvé plusieurs nouvelles espèces d’animaux, de plantes, d’insectes, des espèces que l’on croyait disparues et ont surtout trouvé une terre dépourvue d’activité humaine … pour l’instant !





Notre expédition a pour but d'étudier cet écosystème inédit et de chercher de nouvelles formes de vie inconnues.


Nous voila partis pour les forêts du Mozambique

Rendez vous donc dans quelques jours pour la première partie de cette incroyable aventure qui va permettre de mieux connaître des espèces dont on ne sait encore aujourd’hui que peu de choses !