jeudi 23 juillet 2009

Deux semaines ont passé, nos corps ont souffert depuis que nous avons enfin repris la route, mon co-equipier est tombé malade, tuile sur tuile, 500$ de backchich mais désormais une couverture en cas de coup dur. Nous voilà donc au nord de Cassane, selon nos GPS, à plus de 50km à vol d’oiseau de toute vie humaine, seul la pluie qui tombe en verse en fin de journée écrase cette chaleur et rafraichit nos corps, le matériel étant solidement protégé, mais lui aussi encaisse les aléas climatique, nous obligeant à jongler avec les batteries et les mémoires. Si ca se trouve, le bon vieux leica de mon père, pellicule et sans batterie va ressortir de sa cachette avec cette météo exécrable, lui au moins ne craint rien. La vie en jungle avec des gens du cru rend la recherche agréable et le quotidien alimentaire devient lui aussi une leçon de biologie. Au menu ces derniers jours, du singe, de l’oktapi, de l’araignée, du serpent, des insectes et un délicieux oiseau ayant le goût du pigeon de chez nous. L’Immarsat ayant de plus en plus de mal à se recharger, nous allons être économe et nous vous envoy que ces quelques lignes pour venir tenir au courant. Mais selon nous, nous touchons au but et les prochaines semaines devraient être décisives.

vendredi 17 juillet 2009

17 jours 17 nuits étranges


Depuis notre dernier point, nous avons fait des rencontres insolites qui ne prête pas à sourire et nous voilà expulsé de la zone ou nous étions, un vaste triangle entre Lisiano, Metelela et Cassane.
Notre destination était Cassane, pour faire un point et pousser un peu au nord de cette réserve biologique méconnue, que nous connaissons mal et qui a nos yeux va receler des surprises. Nous voici donc bloque à Metelela, une kalachnikov sous le nez et des soldats plus pressés de nous extorquer des dollars que de vérifier nos autorisations de trekking et de recherche. C’est ca aussi l’aventure africaine, l’imprévu est un passage obligé et les aléas sont nombreux. Si nous réussissons à nous extirper de cette situation sans perdre trop de temps, nous allons remonter en pick up vers Cassane et continuer vers le nord de la zone de recherche.
D’ici là, j’ai réussi à convaincre un brave gars moyennant quelques dollars de descendre nos échantillons vers Lichinga. De Lichinga, une société de transport devrait les convoyer vers un laboratoire d’Afrique du Sud pour savoir quel est cette chose dont nous vous parlions la dernière fois. Je ne saurais vous le décrire, mais dans une eau saumâtre, des vers bizarres d’une forme conchydale se muant de la plus étrange façon qu’il soit, en tout cas, rien qui soit repertorié dans nos savoirs de biologique et de vie primitive. Ce vert bouge sans arrêt et grossi à vue d’œil, nous avons du changer à trois fois de récipient depuis que nous l’avons extrait de son milieu, forme subaquatique et surnaturel. Décidement il se passe des choses ici…
Le soleil commence à redescendre après avoir cuit nos corps, mon co-équiper palit à vue d’œil, pourvu qu’il m’est pas contracté un palu, il manquerait plus que ca